lundi 8 décembre 2008

Lundi 8

Le Mont St Michel!
De jour, c'est tout aussi impressionant! En gros, c'est un ancien couvent. Nah, je suis pas en train de me faire assimiler par les curés la! Disons que ce lui ci de couvent est assez original.
Perdu a l'embouchure de la mer, entre deux régions tout aussi fière l'une que l'autre de sa présence, j'ai nommé Normandie et Bretagne. Il domine de par sa hauteur tout le paysage. Fortifié au moyen age pour arriver a contenir bon nombre d'invasion de la région, il fut plusieurs fois agrandis, envahis et visité par des p'tits touristes comme nous! Il faut dire, que déja la vu est splendide d'en haut. Mais qui dis en haut, dis marche... Et ca, y'en manque pas!

La construction des batiments est incroyable. Elle represente aussi la vie de l'epoque. Avec en bas, les constructuions commune pour la population, les petites gens. Plus haut, les quartiers dis noble ou bourgeois. Et pour finir, tout en hauteur, les appartements religieux et la cathédrale. Qui, d'ailleurs, est constitué d'une partie Romane et d'une partie Gothique. Du a la destruction d'une partie de celle ci, que le Roi refis construire dans un nouveau style. Beau mélange tout de meme qui se marie tres bien!

Mais, le Mont St Michel n'a pas été le seul coup de coeur de ma journée. L'autre peur paraitre bizarre mais quand meme...

Il ne faut pas oublier que la Normandie, fut le théatre de grande opération guerrière durant la seconde guerre mondiale. Du, surtout au débarquement du 6 Juin 1944. De grande bataille y eurent lieu et bon nombre de personnes y laisserent leurs vie. Pres du Mont St Michel, un lieu nous le rappel assez clairement.

En 1994, pour le 50ieme anniversaire du débarquement, nous étions allés visiter un cimetierre Américains. Le meme que nous voyons dans Saving Private Ryan. A perte de vue, des croix blanche, étant les tombes de tout ces jeunes soldats Americains morts en France. On se rend pas bien compte de ca quand on a 13 ans. Meme si le nombre de croix est important, on s'imagine pas toujours trés bien ce qu'elles representent vraiment. Mais, qu'est ce qu'il pouvait y'en avoir!

Mais, cette fois, ce n'était pas un cimetierre Americains, ni Anglais ou Francais, mais Allemand. Dans ce cimetierre y reposait quelques 12 000 soldats Allemands. Dernier lieu de sépulture pour ces soldats, qui avant ce lieu étaient eparpillés partout en France. C'est étrange de retrouver un cimetierre comme celui ci. Non pas qu'ils ne meritaient pas un lieu de repos ou de receuillement, mais disons que tout ces souvenirs ne sont pas encore eteints pour certain et qu'ils ne verraient pas ca de la meme maniere que je le vois.

Quand je suis rentré dans ce cimetierre, je ne voyais pas de tueur d'enfants, de nazis anti-juif, non plus d'assassins immonde, venus pour bruler, tuer, piller ou massacrer un peuple. Mais juste des tombes de jeunes hommes. Des centaines et des centaines de noms, de jeunes soldats aussi jeune que 17 ans pour l'un deux ou plus agés de 47 ans pour un autre. Des pères de famille, des personnes comme n'importe qui. C'est sur qu'ils n'avaient pas la bonne couleur d'uniforme. Qu'ils n'etaient pas dans la bonne coalition ni sous les ordres du bon bon'homme. Reste quand meme, qu'eux, comme ceux de l'autre bord, ne voulaient certainement pas etre ou ils etaient. Ils ne voulaient certainement pas avoir a choisir entre etre celui allongé dans ce cimetierre ou celui qui allais en envoyé un s'allonger ailleurs...

A l'entré du cimetierre se trouvait un livre de receuillement. Ou les gens venant en visite pouvaient inscrire une petite note. Je l'ai feuilleté. Un de ces messages s'adressait a l'un des soldats, par sa petite fille qui disait simplement qu'elle aurait aimé connaitre ce grand-pere que sa grand-mere avait aimé autant. Un autre, d'un cousin Anglais a son cousin Allemand reposant dans ce cimetierre. Il y'avait aussi des injures de cons, de divers age, qui se rejouissaient de la mort de tant d'Allemands. D'autre, des messages d'espoir pour ce qui se passait dans le monde encore aujour'hui. Ne comprenant pas comment les hommes pouvaient se rendre jusqu'a des choses ainsi. Bref, des messages de toute sorte.

Moi aussi j'ai laissé un message. Plus a l'attention de ceux qui se permettaient de cracher sur ces tombes et leur souvenirs. La seul chose je pensais c'etais a cette chanson de Fredericks/Goldman and Jones. Né en 17 a Leindchtat. La chanson nous interroge a savoir si nous étions né Allemand en 1917, est ce que nous aurions été comme tout ces soldats? Question de timing si on peu dire, de hasard surtout. Tres peu de conviction ou de choix. Maintenant nous l'avons. Et je pense que dans les circonstances, ces soldats s'en tiraient mieux que nous nous en tirons maintenant...

12 000 tombes, ca represente peu, par rapport aux nombres totales de morts... Mais c'est tangible, c'est la, devant nous et ca, c'est autre chose qu'un tas de chiffres dans un livre...

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